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lundi 22 février 2010

le CAP + Dérogatoire avance

Annoncé et utilisé par la Sfac depuis 15 jours, le CAP+Dérogatoire qui a fait l'objet d'un article sur ce blog le 28 janvier est aujourd'hui également en cours auprès d'Atradius de la Coface et d'Axa Assurcrédit .

4 commentaires:

  1. Bonjour,
    connaissez-vous BEIC www.beic.fr ? BEIC intervient dans le renseignement commercial pour le risque client/fournisseur.
    Certains grands comptes utilisent le renseignement pour renégocier leurs encours avec leur assurance, et ça marche! La crise oblige les credit manager à adopter de nouveaux comportements et de nouveaux outils... Les renseignements commerciaux coutent bien moins cher qu'un dispositif CAP ou CAP+, ce qui mérite d'être tenté avant de s'engager dans le dispositif. Qu'en pensez vous ?

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  2. Renseignement commercial et assurance Crédit ne sont pas forcement antinomiques et la Coface dans son offre présente un produit couplant à la fois le renseignement commercial et la garantie : le Pack @rating Globalliance .Un renseignement commercial bien fait peut amener un plus à l'entreprise et bon nombre d'Assurés continuent à l'utiliser en supplément de leur contrat d'Assurance Crédit.
    A une époque Atradius ( ex La Namur) prévoyait même dans ses contrats une garantie majorée sur certains crédits si l'assuré amenait la preuve d'un renseignement commercial positif.

    Sur la comparaison du coût des procédures CAP et du renseignement commercial par contre je dirais, excusez moi pour la réduction, qu'on ne peut pas comparer des choux et des carottes .

    Le renseignement commercial va donner une image de l'entreprise à un instant T mais sans garantir la fiabilité du renseignement.

    L'assurance crédit à travers sa côte de crédit va non seulement donner le reflet d'un renseignement commercial mais en plus va dire à son assuré : si je me trompe je paye.

    Le CAP+ va beaucoup plus loin en disant : l'entreprise X est "risquée" car en refus chez l'Assureur Crédit mais on va garantir jusqu'à 200 000 euros dessus.
    Il n'y a presque plus dans cette garantie d'analyse du risque mais uniquement la volonté de la force publique de maintenir une activité économique coûte que coûte et c'est en cela que l'on ne peut comparer renseignement et CAP+.
    Le postulat de base du CAP+ est sans équivoque : pour être éligible au CAP+ une entreprise doit être refusée par l'assureur crédit, ce qui signifie clairement que les renseignements commerciaux sur cette même entreprise ne seront pas bons ou alors quasi inexistants .

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  3. Vous avez raison. Le parallèle entre le cout du renseignement et du CAP n'est évidemment possible dès lors que le renseignement permette d'obtenir à nouveau une garantie auprès de son assureur, ce qui est fort probable. Le renseignement à la carte que propose BEIC va plus loin que le rating proposé par les bases de données puisqu'il permet d'obtenir de l'information "fraîche", à valeur ajoutée. Voici un blog intéressant : http://renseignement-commercial.blogspot.com/

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  4. Je ne nie pas l'intérêt du renseignement commercial pour une entreprise car il peut servir à compléter un avis de crédit émis par un assureur crédit mais aussi à évaluer un fournisseur, un partenaire, un concurrent etc...
    Par contre sur une entreprise créée le 28 février 2010 avec un capital de 15 000 euros le renseignement commercial ne donnera pas grand chose comme renseignement complémentaire alors que le CAP+ donnera une garantie de bon paiement de 45 000 euros à un fournisseur de biens et services payé à 60 jours.

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