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mercredi 10 novembre 2010

CAP ET CAP+ EH SFAC suscitent des réactions ...

Mon dernier post sur le CAP et CAP+ d' Euler Hermes Sfac ayant suscité des réactions et la technique de publication de ces dernières sur le Blog semblant poser problème je vais faire profiter tout le monde des réponses apportées.

les "critiques" étaient en substance les suivantes :

-
1/ Sauf erreur, seul EHS propose un produit de substitution et cela
révèle plus à mon sens une politique innovante qu'agressive. Le fait
majeur à mon sens est que c'est la 1ère fois dans le monde de
l'assurance crédit, qu'une solution de couverture du risque est
proposée pour tous les clients, même mauvais (hors procédures collectives).
Avant la crise, un client « mauvais » n'était pas assurable mais aujourd'hui
c'est possible, moyennant un surcoût....c'est une évolution majeure du
concept de l'assurance crédit et de prévention.
De même, avec le CAP, on se retrouve avec ce que l'on pourrait qualifier de garantie complémentaire, là-aussi très novateur.

2/ Concernant le coût, il faut bien voir qu'il s'agit de
garantir un risque très fort, non garanti avant la crise ; la
parenthèse du CAP + Etatique doit se comprendre comme une « aide
économique » subventionnée par l'Etat, puisqu'en effet, le CAP +
ne devrait pas s'avérer bénéficiaire .
La solution privée d'EHS, n'a pas vocation à être déficitaire comme l'était le CAP + Etatique. C'est pourquoi le prix a été dû être calculé en se basant sur l'expérience passée pour
que le système soit au pire à l'équilibre.

Voici les réponses que je peux apporter sur ces points :


La qualification d'agressive était à mon sens non pas péjorative mais
élogieuse car seule effectivement, à ce jour, EH Sfac a mis sur le
marché un véritable produit pour prendre la suite des CAP "Etatiques"
et c'est tout à son honneur.

Même si c'est une réplique d'un système mis en place et voulu par
l'Etat, il a en effet le grand mérite de proposer pour demain
quelque chose qui n'existait pas avant 2009 à savoir : garantir un client refusé
selon les critères classiques d'analyse des Assureurs Crédit.

Concernant l'aspect du coût je n'ai rien dit d'autre dans mon article
puisque j'ai effectivement indiqué qu'il était logique pour un
risque fort d'appliquer une tarification plus forte que celle prévue
pour un risque faible ou moyen et il ne fait pas de doute que la Sfac
dans sa version CAP+ appliquera une tarification qui prendra en
compte l'expérience qu'elle aura eu de l'expérience CAP+ Etatique de
manière à au moins ne pas perdre d'argent .

En tout état de cause le contrat classique de la Sfac prévoit que les
encours refusés sont exclus de la base assurable et donc de la prime
de base et il est donc normal qu'ils soient facturés en supplément dès
lors qu'ils sont garantis, le prix du service relevant comme cela est logique de l'équilibre global dégagé par ce type de garantie .

On ne peut en effet demander à un assureur privé de perdre volontairement de l'argent

La garantie CAP+ restera une "option" librement consentie au cas par
cas par l'assuré, chose qu'il sera cependant certainement utile de
rappeler pour répondre aux critiques qui ne manqueront pas de se
faire jour.

N'hésitez pas à me faire connaitre vos avis sur la question, positifs ou négatifs car ces nouveaux CAP et CAP+ sont réellement des petites révolutions dans le monde de l'Assurance Crédit qui préfigurent certainement des réponses chez les autres grands du secteur que sont Atradius et la Coface .

A suivre .....

2 commentaires:

  1. Bonjour,

    Je suis artisan et je pointe du doigt le risque que l'on encoure avec SFAC.
    Si vous estes en désaccorde ou en litige financier avec un de vos fournisseurs, celui ci fait intervenir son assurance et tous vos comptes chez vos fournisseurs assurés à SFAC sont fermés.

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  2. Effectivement cela peut être le risque .
    Il faut cependant savoir que tous les assureurs crédit vont chercher avant de résilier un dossier à savoir si il y réel litige ou simple tentative pour retarder un paiement et si la situation financière du débiteur peut expliquer le non paiement .
    Bien souvent en pareil cas le débiteur s'estimant injustement poursuivi se "braque" et refuse de dialoguer avec le contentieux ce qui peut entrainer alors une résiliation .
    JLD

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